Avec le champignon idéogène, le parapluie est un autre emblème de l’île. Non pas qu’il pleuve plus que d’en d’autres régions équatoriales, mais parce que les parapluies de l’île sont évidemment magiques. Les parapluies sont considérés comme des êtres vivants. Lorsqu’on les ouvre, ils emmènent leurs propriétaires dans des mondes et rêves fantastiques. René Magritte, né sur l’île a d’ailleurs peint quelques-uns de ces parapluies rêveurs. Le Bourselier Sans Nom qui les fabrique est un homme mystérieux qui vit en reclus dans son atelier. Seule une petite trappe dans une grande porte en bois et cossue fait lien entre cet artisan mystérieux et le monde extérieur. Par celle-ci, on livre ses commissions. La livraison des parapluies est très simple. Ils arrivent d’eux-mêmes chez leur nouveau propriétaire, par les airs, en volant. La légende raconte qu’Erik Satie commandait ses parapluies au Bourselier Sans Nom de l’île.