Unir le corps, l’âme et l’esprit, perdus dans ce sentiment de présence invisible.
Devenir une seule membrane, capable de vibrer au moindre bruissement, au moindre photon, au moindre souffle de poussière, percussive. Se faire amplificateur de la voix du monde.
Unir le faire et le non-faire, le contrôle et le lâcher-prise, l’absence et la présence, l’inouï et le répertoire, le silence et le geste, l’amour du travail bien fait et l’humilité de l’imparfait.
Peut-être que le compositeur que je suis pourrait être une araignée chaque jour et sans cesse tisser des toiles, des liens pour parvenir à faire union. Non pas pour capter et manger des proies qui au fond n’est que le moyen de survivre. Non, l’essentiel de l’œuvre de l’araignée est celle d’une artiste qui chaque jour tisse du beau, fait lien.
Tisser du temps en fils de portée, les notes et les signes faisant tenir l’œuvre.
Unir son attention pour la poser sur l’essentiel
Unir ses forces et ses faiblesses pour découvrir la puissance
Unir les menaces et les opportunités pour découvrir l’ouverture
Unir la passion et la raison pour révéler le sens
Unir la souplesse et la rigueur pour toucher la grâce
Unir la peur et l’audace pour être en mouvement
Tant de possibilités d’union et bien d’autres encore pour composer une symphonie, au fil de notre vie. POL
Bonjour Paul,
Merci de ta prestation lors du colloque de la Cnepps.
C’était un moment plein de poésie de flânerie qui s’harmonisait parfaitement avec cette journée
Bonne continuation